LE B-A BA DE LA PENSEE BAMILEKE : Introduction au discours des peuples bamiléké
AUTEUR
Fils des montagnes de l’Ouest Cameroun, cet administrateur des Postes et Télécommunications de formation est également diplômé en anthropologie de l’Université de Yaoundé I. passionné de la culture et des arts africains, Léon Kamga compte déjà à son actif des ouvrages majeurs consacrés aux spécificités culturelles des peuples de l’échine dorsale.
DU MEME AUTEUR
Dos kirdi ventre bantou : les sources de l’exception culturelle bamiléké et Tikar, Ed. Afrédit, Yaoundé, (2015).
RESUME
Les langues africaines, comme toutes les langues de civilisation, se caractérisent par leur forte densité. Chaque mot possède une âme, et une dynamique intrinsèque. Alors que déjà en occident le traducteur est soupçonné de trahison, en Afrique il commet le sacrilège ; il viole la déité du verbe qui s’est fait et continue à se faire chair. La phrase est un accouplement de mots producteurs de magie.
Le verbe devenu puissance créatrice se mue, au gré des contextes, en conscience et en mémoire collective, en malédiction ou en bénédiction. Il lui arrive même de se cristalliser et de devenir un foyer de rayonnements négatifs bien connus sur les hautes terres du Grassfields camerounais. Les concepts sont chargés de l’histoire et des émotions de tous ceux qui les ont utilisés depuis leur création. La parole devient ainsi un art sacré avec ses prêtres que sont le conteur de « Mvet » bantous, le griot du sahel ou le « pleureur » des funérailles bamiléké. Par une sorte de dynamique auto entretenue, les mots récréent le monde à la grande fascination de l’émetteur et de son auditoire. Laissez-vous séduire !
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